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le blog très mü (breads, cookies, cupcakes)
17 juin 2007

Roberta suce, je t'aime.

Putain, je suis franchement sur ma faim, et en même temps, cette manière de clore le bouquin est géniale. Frustrante, mais géniale. J'ai ri et j'ai pleuré, j'ai voulu Gabriel et Jess, j'ai voulu Gabriel et Pete, je les ai voulus à en pleurer. Mes mains tremblaient, et j'avais le coeur qui battait à exploser dans ma petite poitrine serrée. Donna Lomax est une connasse, mais Pete... Pete... Comment ne pas tomber sous le charme de ce gamin de treize ans qui n'a qu'une voix, et une façon de parler digne du pire des charretiers.  Comment ne pas aimer ce pauvre môme qui s'en est pris de belles dans la tronche, et qui apprend à vivre malgré tous les boulets qu'il traîne? Comment ne pas aimer ce bout de chou qui se trouve un père par procuration, mais qui l'aime comme le père qu'il aurait aimé avoir.

Une voix dans la nuit, c'est le bien. Armistead Maupin, c'est le bien en général, mais ce livre... Ce livre... Je crois que j'ai rarement été plongée à ce point dans un livre. Je l'ai littéralement dévoré, en deux jours. Et... Même quand je lisais pas, je pensais à Pete, parce que je voulais y croire, moi, je voulais qu'ils se voient, moi, je voulais que Jess revienne, je voulais pas qu'il ait son anneau dans le nez, et je voulais que Pete, il guérisse, comme Jess. Et putain. Je voulais une fin certaine. Mais en même temps, j'ai aimé cette fin. Elle colle bien à Gabriel, et son syndrome des Joyaux de l'élephant.

-

Sinon, j'ai passé un week-end trop bizarre. J'ai pas envie de raconter jour par jour. Parce que ça ferait trop style j'ai plein de choses à raconter, alors qu'en fait pas. Même si quand même un peu. C'est juste que j'ai pas envie de trier dans ma tête. Je préfère le raconter selon comment ça me revient, ou comment j'ai envie d'en parler, c'est tout.

Du coup, je commence samedi, même si mes péripéties ont commencé vendredi. Juste pour dire qu'on allait en ville, à Strasbourg, avec ma soeur et mon père. On y allait à pieds, vu qu'il habite la ville, et que c'est une vingtaines de minutes de marche pour arriver au centre ville. Rien de bien méchant. J'ai pris quelques couleurs grâce au soleil alsacien. Un peu, faut pas charier non plus, hein. Mais bref. En tous cas, on marchait pour aller vers la Fnac, quand d'un coup, on entend un gus qui crie dans un mégaphone, et des cris qui lui répondent.

"Ptain, on va se taper une manif..."
(mon père)
"BLABLABLA LIBERTE BLABLABLA EGALITE"
(le mec au mégaphone)
"Tu crois que c'est une gay-pride?"
(moi)
Et y'a un drapeau aux couleurs de l'arc en ciel, et qui est agité par quelqu'un.
"Putain, c'est une gay-pride !" Oo
(moi)

Et mon père qui trace, et qui me laisse pas regarder. Je m'en suis mordue les doigts. Punaise, si j'avais su qu'il y avait une gay-pride à Strasbourg, j'aurais manifesté. Mais là, j'avais prévu d'aller en ville avec mon père et ma soeur. Donc j'ai suivi mon père qui traçait. Mais j'ai quand même regardé les gens. Et quand je voyais le nombre de charmants pédés, j'ai regretté de pas être un garçon. Ils étaient BEAUX putain. A un moment, mon père a voulu bifurquer, mais j'ai insisté, et donc on a continué à remonter la gay-pride à contre courant. J'étais toute souriante. Ca m'a mise de bonne humeur, je sais pas pourquoi...

Sinon, vendredi, il s'est passé un truc pas cool. Y'a une poutre qui était parallèle à la maison, qui a pourri, et qui s'est cassée sec, entraînant dans sa chute un amas d'autres poutres qui retenaient une partie de la grange. L'une d'elles est venue taper contre le mur de ma chambre, et... L'amas d'autres poutres retenaient aussi une partie du toit. Bon, un toit sans tuiles, y'avait que la charpente, mais le toit a menacé de se casser la gueule sur ma maison. Bref, ça faisait assez peur. Mais finalement, mon presque oncle a joué de ses relations, et un gens avec un tractopelle est venu, et a mangé le méchant toit et la partie de la grange la plus dangereuse. Maintenant, on va passer le reste du temps à virer l'autre partie de la grange, à déblayer les poutres que le tractopelle a pas voulu manger. Mais putain, c'était impressionnant. J'aurais voulu filmer, mais l'appareil photo est trop récent, alors j'ai pas trouvé comment faire (oui, la honte, je sais, chut).

Et puis, samedi soir, j'ai rencontré les parents de ma très certainement un jour future belle mère. La copine de mon père, quoi (Evelyne, hein). C'est... Je sais pas. Bizarre. Je me suis sentie super exclue pendant qu'ils parlaient du mariage prochain de l'ainée d'Evelyne. Auquel je ne suis pas conviée, évidemment, mais je m'en fous de ça. Ca m'a juste saoulée que la mère de la copine de mon père arrête pas de revenir dessus. C'était franchement malpoli. Connasse. Et je devais rester, pour être polie. Ecouter, hocher de la tête, prendre un air indigné quand il le fallait, et rire quand il le fallait aussi. Alors que j'avais qu'une envie, c'était retrouver Gabriel et Pete, surtout Pete, parce que je pensais qu'à eux, pendant que la vieille parlait chiffons.

Pour la fête des pères, j'ai acheté les Chroniques de San Francisco, tome 1, à mon père. Parce que le quidam a la fâcheuse tendance de lire pendant qu'il est sur le trône. Et donc, ses séjours ont tendance à s'éterniser. Donc, j'ai pensé que l'ami Maupin, et les chapitres cours des Chroniques l'aideraient à sortir plus facilement de sa lecture, et à donc libérer plus rapidement les doublevécés. Note que ça n'est pas non plus un bon plan, parce que si t'y vas après, t'as plutôt intérêt à prévoir le masque à gaz. Entre nous, hein.

Et ce soir, j'étais contente de rentrer chez moi, parce que les week-ends chez mon père sont toujours éprouvants. Parce que... Je sais pas, je me sens seule, chez lui. Parce que Morgane (ma frangine), elle a la fâcheuse tendance de toujours m'enfoncer quand elle a du public. Déjà en général, elle a pas le compliment aisé. Mais alors quand elle peut me balancer une saloperie dans la tronche quand y'a des gens autour, elle s'en prive pas. Parce que c'est sur le ton de la plaisanterie, et qu'elle sait que je vais fermer ma gueule, parce qu'elle sait aussi que j'aime pas laver mon linge sale en public. Et donc, j'encaisse, en riant jaune. Et putain, même Evelyne elle a remarqué que ça me faisait de la peine. Je sais pas... J'aime bien la nouvelle copine à mon père, j'aime bien sa fille. Mais j'aime pas ma soeur quand elle est là bas. Parce qu'elle me fait mal, parce qu'elle me rejette, même si c'est pas conscient. Parce que c'est fatiguant.

-

Heureusement, ce week-end, j'ai pu compter que des valeurs sûres. J'avais Pete, j'avais Gabriel, j'avais Elliott. Et surtout, j'avais la certitude que je manquais à quelqu'un. Merci de me l'avoir dit, Kima. Merci de t'être demandé où j'étais, Lily. Merci Berry, d'avoir fait semblant d'être soulagée quand je me connecte et que donc non, je ne suis pas morte. Ca fait du bien. J'vous aime toutes les trois. Pas pareil. Mais j'vous aime. Puis merci aussi Maman, parce que ta charlotte aux framboises, elle fait de bien à le petit coeur de moi.

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Commentaires
R
Mon bouquin est (était T___T) bien.<br /> <br /> Et une gay-pride, ça fout de bonumeur.
O
Han les gayys c'est le bien <3<br /> Moi je veut voir une gay-pride T.T et puis d'abbord j'ai un brassard arc-en-ciel HAHA c'est zeh classe 8D !<br /> Ton bouquin à l'air bien (je note =D)
R
L
Méchants les gens, méchants !<br /> <br /> Han, j'aimerais bien voir un jour une gay-pride comme la tienne ! *_*<br /> <br /> Tu es le bien. Et jétem fort.<br /> Et de rien, aussi. Je pense que tu as manqué à Berry, et à moi, aussi. 8D <br /> <3
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