"Oi with the poodles already!"
Marrant comme j'appréhende la rentrée de septembre. J'ai pas envie de quitter le cocon confortable de la vie ici, où c'est sans responsabilités, sans contraintes, sans examens et sans stress. Et comme en même temps, j'en peux plus d'être ici, et j'ai envie d'être chez moi, avec mon confort, ma famille, ma chambre, mes chats... Tout en sachant qu'une fois chez moi, je vais être écoeurée à l'idée que l'année ici, elle est finie, terminée, et que je pourrai plus jamais recommencer ça, une année comme ça. Je suis complètement larguée entre le "tant pis" et le "tant mieux". Marrant aussi comme il y a des choses que j'arrive pas à lâcher. Comme je m'accroche comme un mollusque à son rocher pour des trucs que j'aurai dû lâcher y a longtemps. Genre, passer à autre chose. Inspirer, et puis aller de l'avant. Seulement voilà, c'est pas facile. Il me faudra probablement un peu de temps. Beaucoup de temps? Ca fait déjà beaucoup de temps, j'ai l'impression. Mais ça va venir. Marrant comme je flippe à l'idée de quitter les gens que j'ai rencontrés ici. Comme j'ai grave les boules à l'idée que je reverrai peut-être jamais certains d'entre eux. L'Australie et la Nouvelle-Zélande, c'est pas exactement la porte à côté. On a tous envie de se revoir, mais c'est loin, et cher, et qui sait ce qui se passera une fois qu'on sera loin les uns des autres? J'ai pas envie de plus les revoir.
Sinon j'ai à peu près un milliard de projets pour cet été. Qui n'aboutiront pas tous, mais on s'en fout. Je vais faire une liste. C'est bien, les listes.